Les princesses casquées
Il n’était pas pointu notre hennin en pénétrant sous les hauts plafonds du château de Grandson. Remplacé par un casque de sécurité, blanc et immaculé, il protégeait nos têtes des chutes de pierres et des défenestrations intempestives. Car c’est en chantier que nous avons visité l’impressionnante bâtisse, guidées par le directeur-conservateur Camille Verdier et par l’architecte Christophe Amsler, connu pour s’occuper de la restauration de moult monuments et châteaux. Celui de Grandson fait peau neuve en modifiant en profondeur et en mettant en valeur ses espaces qui deviendront à la fois un lieu d’accueil pour des évènements privés, un Musée d’histoire de la ville et un Centre international de l’arbalète. En effet, Grandson veut parler d’une manière ample et moderne de la célèbre bataille des Confédérés contre Charles le Téméraire, mais aussi de sa collection d’arbalètes qui est une des plus grandes au monde. Et Dieu sait que cette arme parle aux Suisses autant qu’elle les identifie aux yeux des étrangers à travers Guillaume Tell, chanté sous toutes ses formes, de la tragédie de Schiller à la comédie de Laurel et Hardy, de Puccini à Liszt, de Goscinny à Richard Cœur de Lion, de Hodler à Salvador Dalì, et enfin d’un cuirassé à une astéroïde.

Les princesses casquées devant le château

Dans les combles du Château de Grandson

Mise en valeur des merveilles de pierre grâce au bois

Rebecca, Laurence et Montserrat bien heureuses de retrouver la salle des chevaliers !