Incandescence

Un four incandescent ; un quintal de presse, semblable à un pilier de rugby, plaquant la masse des aciers. Puis le verre en fusion, intensément vert, cachant dans son intimité les particules de fer. Le tout dans un parfum métallique. À côté, dans le petit jardin traversé par la rivière, une nature simple, tranquille où reposent des œuvres qui ouvrent à la poésie des ingénieurs. C’est ça, l’atelier de Paul Estier, artiste libre et autodidacte, peintre et sculpteur formé à l’école des choses. Ses mains, grâce à la technologie des outils, arrachent aux matières indomptables la merveilleuse beauté des surfaces, les masses, les formes profondes et complexes, les lumières et les reflets insoupçonnés. Sa démarche intellectuelle, son intense monde émotionnel, donnent aux choses une épaisseur philosophique et une présence qui questionne. Finalement, brin d’herbe, chair ou carbone, nous sommes tous la matière en fusion de la vie.Un four incandescent ; un quintal de presse, semblable à un pilier de rugby, plaquant la masse des aciers. Puis le verre en fusion, intensément vert, cachant dans son intimité les particules de fer. Le tout dans un parfum métallique. À côté, dans le petit jardin traversé par la rivière, une nature simple, tranquille où reposent des œuvres qui ouvrent à la poésie des ingénieurs. C’est ça, l’atelier de Paul Estier, artiste libre et autodidacte, peintre et sculpteur formé à l’école des choses. Ses mains, grâce à la technologie des outils, arrachent aux matières indomptables la merveilleuse beauté des surfaces, les masses, les formes profondes et complexes, les lumières et les reflets insoupçonnés. Sa démarche intellectuelle, son intense monde émotionnel, donnent aux choses une épaisseur philosophique et une présence qui questionne. Finalement, brin d’herbe, chair ou carbone, nous sommes tous la matière en fusion de la vie.